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 Voisi la version original de mon histoire

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2 participants
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ovila-yves
On commence!
On commence!
ovila-yves


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Région : st sulpice 38
Date d'inscription : 30/12/2005

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MessageSujet: Voisi la version original de mon histoire   Voisi la version original de mon histoire Icon_minitimeDim 5 Aoû 2007 - 7:49

TITRE : MA PASSION !


La chasse à l'orignal est un art, qui s'enseigne et peut être apprise à tout
moment, et ce même par des chasseurs chevronnés, arborant déjà
d'impressionnants tableaux de chasse. Dans le récit qui suit, l'auteur nous
révèle quelques leçons qu'il a tirées de récents enseignements acquis auprès
d'un guide professionnel. Son histoire est
éloquente. La voici donc, traduite succinctement.

Notre départ eut lieu le jeudi le 14 septembre 2006, en direction de
Ste-Anne du lac, dans la région de mont laurier. Notre avion nous y
attendait, pour un décollage prévu à 15 h 30. Cependant, nous rencontrons
un pépin qui nous retarda quelque peu: Nous perdons le panneau arrière de
notre remorque sur l'autoroute15 Nord, en direction de Mont-Laurier,
en plein trafic. Constat policier, etc. Bref, il n'y eut pas trop de
dommages, ce qui augurait bien. Le tout réglé, j'ai alors mentionné à mon
compagnon Dany Gagnon, fidèle compagnon de chasse depuis
bientôt 1 an : '' cela doit être un présage''... Malgré ce
pépin, nous arrivons à la pourvoirie Air Melançon sans trop de retard.
L'aventure commence: chargement des bagages dans l'avion et, comme
d'habitude, nous avons un léger supplément de poids, lequel nous exigea un
certain allégement monétaire. Peu après, l'avion de type Beaver prit son
envol et 45 minutes plus tard, nous arrivions au camp. Déchargement rapide
des effets. Dans le camp, notre pilote Daniel s'aperçoit que les fanaux
sont défectueux et nous propose d'aller chercher des pièces de rechange dans
un autre camp, situé à quelques minutes de vol, ce que nous nous empressons
d'accepter. Du haut des airs, nos yeux scrutent les boisés environnants, à
la recherche de la bête tant convoitée. A la vue d'une femelle, nos cours
se remplissent de joie et notre confiance monte à 150 %. De retour vers
notre camp, Daniel nous propose de faire un petit tour de reconnaissance de
notre territoire à vol d'oiseau, ce qui nous enchante agréablement. Quel
gentilhomme ce Daniel ! Peu après, nous prospectons notre territoire les
fesses collées au banc de la chaloupe en vue d'une première inspection
visuelle. Au sol, nous disposons ça et là d'urine de jument en chaleur, et
ce en bonne quantité, tout en réalisant de faux grattages, en faisant du
cornaillage dans les branches, en callant occasionnellement dans l'espoir
d'une réponse, ce que nous obtenons finalement à quelques reprises en fin de
journée. Après un bon repas, nous gagnons nos lits et quelques minutes
suffisent pour nous faire rêver aux '' plus gros orignaux du monde''.

Jour 2, vendredi le 15 septembre. Cette journée est selon moi le plus
important moment de nos préparatifs. Nous laissons au camp nos armes, nos
problèmes du train-train quotidien de nos vies citadines, notre stress et
surtout nos odeurs humaines (du moins, nous l'espérons car nous avons pris
plusieurs précautions à cet égard). Nous emportons d'importantes pièces
d'équipement : boussoles, GPS, appeaux, cornes d'orignaux, bottes d'eau et
urines. Nous prospectons notre territoire de long en large, soit
approximativement 8 km carrés. Nous visitions les baies de foin, parcourons
les sentiers naturels en forêt, cherchons des pistes, du crottin ou encore
mieux des grattages, des couches, des souilles, des
frottages sur les arbustes, des branches de feuillus cassées à portée
d'orignal. Sans ces multiples indicateurs que nous souhaitons déceler en
bonne quantité, nous changeons de secteur, car les orignaux n'arrivent pas
du ciel, et des pistes, c'est comme un steak : c'est meilleur frais. Après
avoir retrouvé ces éléments en bonne quantité dans un territoire restreint,
nous nous promenons en mettant de l'urine de jument en chaleur en de
multiples endroits jugés prometteurs, tout en faisant un gratté artificiel
et en l'imbibant d'une généreuse quantité d'urine. Nous avons trouvé trois
endroits des plus prometteurs dans les limites de notre secteur. Finalement,
en quittant les lieux du troisième site, nous vîmes une femelle orignal
recherchant la présence du mâle que nous tentions d'imiter et un jeune buck
reniflant l'urine mise dans notre faux gratté, à la recherche d'une belle à
conquérir. À ce moment, et bien dissimulés dans la végétation, je mentionne
à Dany que nous pourrions réaliser une petite séance d'appel, camera à la
main. Ce petit mâle ne se retourna même pas pour nous regarder. Nous
répétons, mais cette
fois-ci beaucoup plus fort: il continua de renifler les urines. Puis,
soudainement, une réponse nous parvient de notre droite: Woouff, Woouff. Et
là,
s'amorce la descente rapide et convaincante de ce mâle mature. Deux bucks
dans le même secteur, quoi demander de plus ? Je dis à Dany qu'il est temps
de quitter cet endroit prometteur et aspergeons encore une fois ce site
d'urine fraîche. Nous devons les laisser en paix jusqu'au lendemain.
Arrivés au camp, nous avions un problème: la température oscillait aux
alentours de 24 *C, sous un soleil plombant, ce qui n'annonçait pas de
grands mouvements de gibier si cela perdurait les prochains jours.

Du reste, nous étions pleins d'espoirs. Nous avions identifié trois beaux
secteurs de chasse qui, de façon cumulée, nous laissaient entrevoir de très
bonnes possibilités de récolte d'un grand mâle. Après cette seconde journée
de prospection, nous nous sentions quelque peu fatigués et voulions nous
reposer pour profiter des 7 jours qui composeraient ces vacances
prometteuses. Demain, samedi, c'était l'ouverture et nous nous étions
promis de ne prélever de jeunes mâles qu'à compter du mardi suivant. Après
le souper de cette veille d'avant-chasse, nous étions mutuellement curieux
de connaître davantage le plus gros de nos hôtes, descendu en trombe de la
montagne attenante. Nous présumions qu'arrivé au faux grattage, il devait
avoir piloté notre souille, cassé plusieurs branches, brisé de menus
arbustes. Il devait avoir laissé au sol une empreinte peu ordinaire, de
grande envergure. Nous étions convaincus qu'il devait s'agir du buck
dominant du secteur, frustré de ne pas avoir trouvé sa douce et d'avoir un
nouveau rival sur son territoire. Au lit ce même soir, j'imaginais les
stratégies à appliquer le lendemain, fis des plans d'attaque, des stratégies
d'approche vent de face, planifiai comment
arriver sur ce site prometteur sans être vu ni décelé par ce mâle, analysant
du regard tous les recoins des alentours. Finalement, si tout était
correct, il ne me resterait qu'à chercher un bon poste d'affût et commencer
mon scénario, qui se voudrait très convaincant.

Samedi le 16 septembre : jour d'ouverture. Carabine en mains, le cour
rempli d'espoir, pompé d'adrénaline, je sors du camp et effectue le même
rituel que je répète depuis bientôt 23 ans : petite prière à genoux afin que
tout se déroule sans encombre, remerciant le ciel de me permettre de revivre
encore cette année de si agréables moments, en bonne compagnie. Quelques
minutes plus tard, arrivé à mon secteur, une grosse bruine m'accable. Je ne
voyais pas plus loin qu'à 35 mètres. Je commençai donc mon premier appel.
Immédiatement, le petit Buck de la veille me répondit. J'estimais qu'il
devait être environ de 125 à 150 mètres de moi. Ça augurait bien, mais je
me remémorai notre entente : ''pas de petit buck avant mardi prochain'',
alors
lui, on le gracie d'ici là. J'arrêtai donc ma séance d'appels afin de ne
pas déranger les orignaux matures du secteur. Deux heures plus tard, je
recommençai mes appels, toutefois sans réponse cette fois-ci. Vers l'heure
du midi, je suis allé faire une reconnaissance dans les environs: rien
n'avait bougé. Je rejoignis Dany au radio-émetteur afin de lui signifier
que j'allais faire une randonnée dans sa direction. Beaucoup d'action et
d'émotions dans son coin durant l'avant-midi, dont un jeune mâle qui s'est
présenté devant lui. Ouf ! Il faisait près de 24 *C et les brûlots avaient
depuis longtemps fait leur apparition. Ils
étaient insupportables sans répulsif car nous ne pouvions nous permettre de
nous prévaloir d'une telle potion magique en cette période de chasse. Bref,
pour cette première journée de chasse, nous fûmes la proie des insectes et
étions piqués sur toutes les parties exposées de nos corps. Une chance pour
nous, de retour au camp, le houblon eut des effets fort apaisants... Malgré
tout, nous avions déjà hâte au lendemain.

Dimanche, 17 septembre. A l'aube, le brouillard règne toujours. Je n'y
vois rien du tout et suis contraint de conduire la chaloupe au GPS. Le
trajet dura 30 minutes au lieu de 10 minutes, comme ce l'est en temps
normal. À 6 H 00 a.m., enfin rendu dans mon territoire de prédilection,
arrivé dans un silence total, j'entends au loin un huard chanter. Le soleil
amorce sa levée. Je n'y vois pas plus qu'à 35 mètres. Bref, j'initie mes
appels par deux séances de faibles cris plaintifs, répétés en couple. Le
huard daigne me répondre à chaque fois. Merde ! Quelques instants plus
tard, un bruit saccadé me fait arrêter le cour: deux canards sont devant
moi dans le lac, répondant à mes lamentations ainsi qu'à celles du huard
qui poursuit de son côté sa mélodie... Je décide donc d'arrêter de caller
pour ne pas faire peur aux orignaux du coin ou pour attiser leur méfiance.
Quarante-cinq minutes s'écoulent avant que je ne recommence mon scénario
d'appels, mais cette fois-ci, je les réalise beaucoup plus fort car le vent
vient de tourner au nord ouest et je dois donc réaliser mes appels face au
vent. J'entrecoupe mes d'appels par des séances de ''rattling''. Soudain,
j'entends un bruit au loin. Je porte donc une oreille plus qu'attentive.
Plus rien, fausse alerte mais un doute persiste. Quelques instants plus
tard, je recommence ma séance d'appels en imitant le cri plaintif d'une
femelle langoureuse. Ce
matin-là, mes appels sortaient comme ceux d'un ''pro''. (Il est vrai que
j'ai pratiqué tout l'été, avec un CD que je me suis procuré auprès d'un
professionnel en chasse à l'orignal). De nouveau, j'entendis le bruit
bizarre de tout à l'heure. Portant une attention encore plus grande en sa
direction et voilà enfin le son tant attendu, au loin : K-CLOCK, K-CLOCK.
Je sens l'adrénaline monter en moi et prendre possession de mon corps. Ca y
est, je n'ai plus aucun doute, l'orignal s'en vient. Tout se bouscule dans
ma tête et je sais pertinemment qu'il n'y a pas place à l'erreur. Je sens
les battements de mon cour qui frappent mes tympans comme un son de tambour.
Je continuai mon dialogue dès que ce
mâle arrêtait ses réponses d'approche. Il continuait de s'approcher. Je
profite de chaque seconde, mon instinct prend le dessus, j'attends ce moment
depuis tellement longtemps, je suis préparé à cela, je me fais confiance, je
me répete dans ma tête: ''relaxe, relaxe.''
J'entendais les branches casser sous ses pas, l'estimant de plus en plus
proche vu que les sons s'amplifiaient. Je regardai dans ma lunette de
visée, n'y voyant rien à cause de la satanée bruine. L'orignal continuait
toujours ses sons d'approche : K-CLOCK, K-CLOCK, K-CLOCK... et il était de
plus en plus proche. Je refis l'exercice de visée, sans résultats car la
bruine était trop présente, trop épaisse. Je décidai donc de grossir
l'approche de ma lunette de visée du quitte au double et regardai alors dans
la direction d'où provenaient les bruits d'orignaux. Je vis alors un immense
panache, sans toutefois pouvoir distinguer la silhouette sous-jacente. Il
devait être à plus ou moins 75 mètres de moi, du moins c'est ce que
j'estimais. Je recommençai donc deux cris plaintifs, auxquels il répondit
immédiatement. J'enlevai le cran de sûreté de ma carabine, visai le
panache, descendis mon arme à la hauteur appropriée et me ravisai avant de
tirer. Un doute persistais en mois. Je saisis alors mon télémètre, lequel
m'indiquait que ce Buck était plutôt à 250 mètres. On était loin du 75
mètres estimés à l'oil ! 250 mètres,
par un temps de bruine, c'était trop risqué. Je continuai encore mes
plaintes langoureuses et quoique mes cris soient très convaincants, il se
tue, plus rien, disparu ! Qu'est-ce que j'ai fait ? Quelle erreur ai-je
commise ? Je suis atterré, découragé. Tout déboule à la vitesse de l'éclair
dans ma tête. J'attendis cinq minutes, qui m'en parurent 60. Reprend sur toi
Yves, il ne s'est toujours bien pas envolé ! La pire chose a faire dans
cette situation et bien, c'est justement de ne rien faire ! Je me rappelle
alors des notions enseignées au printemps par un maître-guide, Michel
Breton, qui nous disait de toujours poursuivre nos conversations avec un
orignal afin d'attirer et maintenir son attention, tout en réalisant des
séances de ''rattling'', ce que je fis en bonne et due forme de façon
répétée, convaincu de mon scénario et convaincant pour mon hôte. Il me
répondit alors et poursuivit son approche avec ses K-CLOCK, K-CLOCK, K-CLOCK
! Wow !, encore une surdose d'adrénaline, ma respiration est saccadée.
Quelques mètres et ça y est, il est juste là. Je vis soudain une grosse
tache noire face à moi, passant au travers des
arbres. Je vis enfin sa silhouette et ne fais ni un ni deux, je tirai deux
fois avant qu'il ne tombe. Il se releva et je retirai encore deux coups,
avant d'entendre son dernier
souffle, un bruit sourd qui confirmait qu'il avait été atteint mortellement.
Je suis sur un nuage. J'ai tellement hâte de le voir. Je sautais en l'air
et me ressaisissant peu après,
j'appelle mon partenaire Dany pour lui mentionner que je venais de tirer ce
fameux buck, et qu'il gisait non loin de moi, le tout sans savoir savoir que
lui aussi était sur le point de faire sortir un jeune mâle. Mon fidèle
compagnon m'indiqua alors qu'il avait entendu mes coups de carabine et qu'il
s'en venait sous peu. Dans l'attente de mon copain, je saisis ma
caméra-vidéo et immortalisai mes joies et sensations du moment. Cet orignal
venait de me faire passer près d'une heure de ''challenge'' incomparable.
Dany arrivant, nous entamions les recherches et retrouvions aisément notre
orignal. Incroyable, ce monstre était couché au sol, atteint mortellement
aux poumons, c'était presque irréel, maintenant nous étions deux a être
surexités. Il était énorme. Quelle joie d'avoir pu déjouer un aussi bel
animal, nous avions le sentiment du devoir accompli. Éviscéré, il pesait 1
041 lbs.
Son panache faisait 48 pouces de largeur et la plus longue de ses 14 pointes
mesurait 15 ¼ pouces, 2 pointes étaient cassées, probablement dû aux
combats de ce mâle dominant avec des concurrents potentiels.

Outre ces sensations et excellents souvenirs, je retiendrai de cette chasse
de rêve que les enseignements de professionnels en la matière nous donnent
de sérieux coups de pouce lors de moments capitaux et décisifs pour quérir
les bêtes de nos rêves. Sans les techniques, tactiques et stratégies dont
ces professionnels nous font bénéficier, nos tableaux de chasse ne
pourraient être aussi probants, et aussi rapidement acquis que du fait de
nos seules expériences. Malgré ma quinzaine d'orignaux prélevés à date, je
réalise d'autant plus aujourd'hui que la chasse est comme toute autre
matière: elle s'enseigne et s'acquiert par de longs cheminements et
tentatives diverses sur le terrain, mais nos apprentissages sont accélérés
lorsqu'on est parrainé et encadré par des tuteurs chevronnés en la matière.
Pour toutes ces émotions que j'ai eu l'occasion de vivre à l'automne 2006,
je remercie sincèrement M. Michel Breton, guide professionnel de chasse à
l'orignal, pour son concours à ce mémorable succès de chasse.

Ovila-Yves Caron et Dany Gagnon
Chasseur
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http://www.chassedereve.ca/
gerv7600
La recrue
La recrue
gerv7600


Masculin
Nombre de messages : 471
Age : 46
Région : quebec
Date d'inscription : 13/08/2006

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MessageSujet: Re: Voisi la version original de mon histoire   Voisi la version original de mon histoire Icon_minitimeDim 5 Aoû 2007 - 8:33

wow c'est comme si j'etait avec vous autre quand je t'ai lu tres beau recit et c'est tout que des emotions ca ,mechant feeling hein ?asteur il ne te reste qu'a nous montrer tes photo et tes video si tu peux le faire ca serais vraiment plaisant ,voir le fruit de ta chasse closerait ton histoire d'une belle facon . felicitation encore et ne te gene pas pour revenmir raconter tes chasses.
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Invité
Invité




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MessageSujet: Re: Voisi la version original de mon histoire   Voisi la version original de mon histoire Icon_minitimeDim 5 Aoû 2007 - 10:46

tres beau recit ovila, on aimerait bien avoir quelque image de ce beaux buck, félicitation pour votre chasse, ce fut long un peu a lire, mais ce fut très plaisant en accord

vient nous voir plus souvent bravo bravo
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MessageSujet: Re: Voisi la version original de mon histoire   Voisi la version original de mon histoire Icon_minitime

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