Salut à tous, ce texte est un peu long mais en vaux la peine..
Que penser vous du réchaufement de la planète par rapport au gibier et son habitat?...Donnez vos opignon...bonne lecture!
En effet, en augmentant la présence des gaz qui retiennent la chaleur, nous avons « favorisé » l'effet de serre naturel au point où il risque de provoquer le réchauffement de la planète à une vitesse jamais vue auparavant. La température moyenne de la planète a déjà augmenté d'environ 0,5° C au cours des 100 dernières années.
Les hausses de température risquent de provoquer davantage d'événements météorologiques, y compris des orages, et augmenter la fréquence des tornades, qui mettent en danger la vie des humains et des animaux.
L'Organisation mondiale de la santé a averti que des problèmes de stress thermique et des troubles respiratoires occasionnés par le climat et l'appauvrissement de la qualité de l'air risquent de se produire dans les zones urbaines étendues et pourraient mener à un accroissement du taux de mortalité.
Le réchauffement et le raccourcissement des saisons froides risquent de permettre aux vecteurs de maladies de survivre dans les régions plus au nord.
Les deux maladies dont on parle le plus souvent sont la fièvre pourprée des montagnes Rocheuses (aux États-Unis) et la maladie de Lyme. Les maladies transmises par les moustiques, comme la malaria et l'encéphalite, risquent de se propager au Canada, ce qui occasionnerait des problèmes dans notre système de santé.
Les changements des écosystèmes risquent également de réduire les sources de nourriture dont dépendent les personnes qui vivent de la chasse et de la cueillette, comme les peuples autochtones du nord du Canada. Les changements des écosystèmes peuvent permettre à diverses espèces de plantes de s'épanouir et causer des problèmes aux asthmatiques et aux personnes souffrant d'allergies.
Principaux effets potentiels
La chasse de gibier et d'oiseaux aquatiques sera touchée par les changements climatiques qui risquent d'entraîner le déplacement de la faune en raison de la perte d'habitat, de la modification des installations communautaires ou d'une concurrence accrue. Le nombre et la qualité des habitats de terres humides pourraient être gravement touchés.
La pêche récréative au niveau local risque d'être perturbée par le faible niveau d'eau des lacs, la diminution du courant dans les cours d'eau et de la quantité de nutriments. La saison hivernale d'activités en plein air se raccourcira, surtout dans les latitudes les plus au sud. Les centres de ski devront avoir de plus en plus recours à la neige artificielle pour faire durer la saison.
Incidence des changements climatiques sur la faune
Les changements climatiques menacent considérablement les écosystèmes naturels au Canada, dont les terres humides, le pergélisol et l'écozone du sud de l'Arctique. Certaines mesures préventives peuvent être prises pour neutraliser ces dangers, mais, en général, il y a très peu que l'on puisse faire pour minimiser les effets des changements climatiques ou pour s'y adapter. Il est primordial entre autres d'intervenir davantage afin de réduire les risques de glissements de terrain et les torrents de débris dans les régions montagneuses.
Principaux effets potentiels
Le changement de régime des précipitations et des températures risque de toucher la configuration saisonnière et la variabilité du niveau d'eau des terres humides et, par conséquent, leur fonctionnement, ce qui comprend la protection contre les inondations, le nettoyage de l'eau et l'habitat de la faune et des oiseaux aquatiques.
Les pertes prévues dans les étangs des terres humides des prairies auront une incidence négative sur les espèces d'oiseaux aquatiques domestiques et migratoires ainsi que sur les populations aquatiques. Actuellement, de 50 à 75 p. 100 de tous les oiseaux aquatiques produits chaque année en Amérique du Nord viennent de ces terres humides. La variation de l'abondance du canard montre déjà les effets du changement de régime de l'hydratation et de la modification du paysage; l'apparition de contraintes supplémentaires (attribuables aux changements climatiques) donnerait matière à s'inquiéter.
Les tourbières qui sont touchées dans le nord risquent de devenir une source de carbone atmosphérique plutôt que d'être des réceptacles où le carbone atmosphérique s'accumule, ce qui est le cas actuellement; même si leur nombre augmentera peut-être au nord, elles disparaîtront du sud du 60°, dans le bassin Mackenzie. Les terres humides éparpillées dans l'Arctique, alimentées actuellement par le courant de surface, risquent de disparaître. Les lacs et les étangs, qui possèdent des lignes de partages hydrologiques de pergélisol, risquent de s'écouler latéralement dans les eaux souterraines, ce qui aura une incidence considérable sur l'hydrologie et les écosystèmes qui en dépendent.